Assurance auto : une résiliation évitée in extremis
Madame R, adhérente, a failli voir son contrat d’assurance suspendu, puis résilié, après une mise en demeure pour un impayé de plus de 600 € en raison de virements mal gérés.
Le rappel de primes de 2 499 €, correspondant au reste des mensualités restant dues jusqu’à la fin du contrat, devait être réglé avant la fin d’un délai de 30 jours, faute de quoi la suspension puis la résiliation 10 jours plus tard devenaient automatiques.
Alertés trois jours avant l’échéance, nous avons pu lui faire prendre conscience de l’urgence afin d’engager les démarches nécessaires auprès de son assureur.
Un accord a été trouvé dans les temps, avec régularisation de la somme due et mise en place d’un échéancier.
pouvoir d’achat : l’envolée des prix
En avril 2025, notre équipe de bénévoles a relevé les prix de 17 références dans 10 supermarchés de la métropole lilloise. Le panier moyen de l’enseigne Leclerc à Lille Fives est à nouveau le plus avantageux, à 34.85€ et pour ce mois d’avril, celui du supermarché Carrefour d’Annoeullin le plus cher, à 40,98€.
Dans ce magasin, l’un de nos enquêteurs a relevé une hausse de + 20% pour le chocolat Nestlé et le prix de tous les cafés a flambé. Le lot de 2x250g de café Carte noire décaféiné est passé de 6,99 € à 9,39 € (+ 34 %), le paquet à l’unité « normal » a augmenté de 30 % (de 3.68 € à 4,75 €), le Carrefour doux est passé de 4,89 € à 6,69 € et même 6,99 € pour l’expresso (soit respectivement 36 et 28 % de hausse).
A noter qu’à ce jour, Leclerc Seclin vend le décaféiné à 7,68 € et le normal à 4,25 €. Le chocolat Nestlé est affiché à 2,58 €. Apparemment cette enseigne n’a pas répercuté de hausse significative.
De façon plus générale, l’UFC – Que Choisir vous renseigne sur les vrais chiffres de l’inflation.
A signaler pour la plupart des magasins, un balisage des prix en rayons médiocre, avec un agencement souvent loin de simplifier l’orientation et l’information du consommateur.
Notre commission Enquêtes a aussi évoqué le “Don d’argent exonéré” pour aider vos proches à devenir propriétaires et la “Programmation Pluriannuelle de l’énergie” : toujours rien de concret pour empêcher l’explosion des factures de gaz !
Face à l’inflation, un consommateur stratégique
Bousculés par la hausse des produits alimentaires, les ménages ont changé leurs habitudes d’achats en grande surface. Afin d’éviter le gaspillage, ils jouent à la fois sur la fréquence des courses et les quantités achetées. En février, nous avons relevé les prix de 17 références dans 10 supermarchés de la métropole lilloise.
L’enseigne Leclerc est en tête, avec un panier à 33.24€ et le supermarché Match de Ronchin s’avère le plus cher pour le même panier lors de notre relevé de février 2025. Malgré les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS), la consommation de fruits et légumes poursuit sa baisse : en 2024 les français ont réduit leurs achats de fruits et légumes frais de 2 % (source Interfel, l’association des professionnels du secteur, le 25 février 2025). Les variations de prix notables (de 1.89 à 2.99€ le kg pour les tomates en vrac et de 1.50 à 2.99€ le kg pour les pommes) contribuent probablement à accentuer la perception d’augmentation constante des consommateurs.
Si les achats de produits frais sont majoritairement réalisés par les séniors, habitués à les cuisiner, les ventes de ces produits ont baissé de 1,5% en 2024. Cela s’explique par le fait qu’il s’agit d’une variable d’ajustement pour le portefeuille des ménages. L’enjeu actuel pour le consommateur reste de maintenir une balance satisfaisante entre dépenses alimentaires et équilibre nutritionnel.
UFC – Que Choisir de Lille
54 rue Jacquemars Giélée 59000 LILLE
tél : 03.20.85.14.66
fax : 09.81.40.16.94
UFC – Que Choisir Douai
104, rue de l’Esquerchin59500 DOUAI
tél : 03.27.96.05.15
fax : 03.27.90.05.32
Mutuelle santé
Les époux K. ont démarré des recherches sur internet pour changer de mutuelle santé.
Ils ont été démarchés téléphoniquement par un courtier de la société CPLUSUR 1688 le 7 octobre 2024 dans la matinée et ont reçu par courriel à 13h39 des documents concernant l’offre de 2 mutuelles : Harmonie Mutuelle et April santé.
3 heures plus tard, le courtier les rappelait pour connaître le choix de notre adhérente. Celle-ci hésitait et se posait des questions. Après 2 heures… d’entretien téléphonique, Madame K. a fini par signer électroniquement le contrat pour lequel le courtier marquait sa préférence…..
Le lendemain, elle recevait l’intégralité des documents contractuels et confirmation que le contrat avait bien été signé.
Elle s’aperçoit alors que la mutuelle n’était pas enregistrée sur son compte AMELI et qu’elle ne peut accéder sur son espace client à ses remboursements. Elle interroge le courtier, la CPMS le gestionnaire du contrat et n’obtient aucune réponse satisfaisante. De guerre lasse elle demande fin novembre la résiliation de son contrat.
Les services se renvoient la demande pendant de longues semaines
L’UFC Que choisir est intervenu fin février en indiquant que Madame K. était bien fondée à réclamer l’annulation du contrat et le remboursement des cotisations indûment versées.
En effet il est stipulé à l’article L 122-2-2 que :
« II.-Le souscripteur ou l’adhérent éventuel ne peut consentir au contrat qu’en le signant. Cette signature ne peut être que manuscrite ou électronique. Elle ne peut intervenir au cours d’un appel téléphonique et moins de vingt-quatre heures après la réception des documents et informations mentionnés au 3° du I. »
En l’espèce, notre adhérente avait signé au cours de l’entretien téléphonique de 2 h et n’a reçu les documents contractuels que le lendemain …..
Abonnement non voulu, à payer
Notre adhérente a résilié son abonnement SFR en mai 2023. Cependant, le 6 janvier 2025, elle reçoit un courrier d’un service de recouvrement lui réclamant le paiement d’une somme de 950,70 € au titre de son abonnement fixe SFR.
Ne comprenant pas l’origine de cette somme, elle a contacté le service client de SFR, qui lui a indiqué qu’un courrier de relance avait été envoyé à son adresse postale. Après vérification, il s’est avéré qu’une erreur avait été commise dans l’adresse de notre adhérente.
Elle a alors pris contact avec l’UFC-Que Choisir, qui a adressé un courrier à SFR pour obtenir des explications. Suite à notre intervention, SFR a indiqué que la somme réclamée correspondait à des factures impayées, mais qu’en raison de l’absence de relances pendant la période concernée, ils avaient décidé d’annuler l’impayé.